Si près de Montpellier…

Si près de Montpellier…

22 septembre 2021 0 Par MARTIAL HESPEL

Pour leur premier match à domicile de la saison, les Titans ne sont pas passés loin de la victoire face à la réserve de Montpellier. Dans une rencontre pauvre en buts, Antibes s’est incliné d’une longueur : 18-19.


La rencontre débute mal à Saint-Claude puisque le MHB prend immédiatement le match entre ses mains avec des réalisations de Prat, Berthier, Saidani, Isnard et des arrêts de Charles Bolzinger (1-5, 7ème). Les Titans ont beaucoup de mal à répondre et à scorer face à un excellent portier adverse. Dans les cages d’Antibes, Jérôme Lopes ne manque pas son début de match en réalisant trois arrêts sur une même attaque adverse. Il tient comme il le peut la baraque et cela finit par payer. Ses coéquipiers commencent à trouver des solutions et parviennent à passer aux travers de la défense héraultaise. Les Antibois inscrivent un 5-0 de quoi passer devant (9-8) après un but de Messaoudi et inverser la tendance du début de rencontre. Mais ce match manque décidément de cohérence. C’est au tour de Montpellier de répondre par un 6-0 pour un score de 14-9 à la pause.   


Au retour des vestiaires, les hommes de Zeljko Anic sonnent le tocsin et, sans se précipiter, reviennent à hauteur de leurs adversaires. Ils ne sont pas loin de recoller à un but et ont, à plusieurs reprises, les ballons pour mais comme en première mi-temps, l’impressionnant Charles Bolzinger fait parler de lui et arrêtant les tirs de Denat, Sidibé, Foubert et compagnie.


Antibes s’incline de la plus petite des marges (18-19) et pourra nourrir des regrets. Il faudra réagir samedi soir à domicile face à Lyon-Caluire à l’occasion de la Nuit du Handball. « Il ne manque pas grand-chose, le plus rageant c’est de perdre comme ça de si peu et à domicile. Il y avait vraiment la place pour aller chercher un résultat. On s’est bien battu, je suis confiant pour le reste de la saison mais on a encore beaucoup de choses à travailler », narre Jérôme Lopes, gardien antibois.

(Par Mickaël Nassieu / Crédit photo René Vinci)