Ophélie dresse un premier constat

Ophélie dresse un premier constat

14 octobre 2021 0 Par MARTIAL HESPEL

La Nationale 2 Féminine n’est peut-être pas repartie cet été d’une page blanche. Mais, nous ne sommes pas loin de ce constat. Un changement d’entraîneur, un retour à la compétition après un an sans jouer, un groupe fortement renouvelé, rajeuni, un changement au niveau du capitanat, des départs de joueuses d’expériences importantes et une préparation tronquée avec le retour à la salle Saint-Claude à la mi-septembre. 

Le début de saison est logiquement compliqué. Trois défaites, une seule victoire et une défense bien perméable où seule Bouillargues – qui nous a pourtant battu 39-28 – fait pire que nous dans ce domaine. Pour Ophélie, Capitaine du navire, le constat est simple et il n’est pas nécessaire d’aller chercher midi à quatorze heures. 

“Nous n’avons pas pris nos marques et avons du mal à jouer ensemble et surtout à jouer en lecture. Ce qui est normal. C’est un tout nouveau groupe et on ne se connaît pas. Je pense qu’il va nous falloir encore un peu de temps pour mettre tout ça en place.”

Pourtant, en début de rencontre, à chaque fois, c’est plus que cohérent. Nous sommes même devant à la pause à Bouillargues. A l’Etoile-sur-Rhône, où nous perdons de huit longueurs, le score est encore de parité à la 25e. Scénario similaire à domicile contre Mazan / Sorgues où, à la maison, nous comptons cinq buts de retard à la fin du match. “Je pense que c’est au niveau du mental que ça pêche un peu. Nous avons un groupe très jeune et qui perd vite ses moyens après plusieurs échecs. C’est un travail que chacune doit faire sur elle-même.”

De plus, rien n’aide le groupe qui a dû composer en troupe déduite sur le dernier match avec Leanne touchée à la cuisse, Mbarka à la cheville, Maë est toujours en indélicatesse avec son épaule quant à Noémie, la cheville est encore  bien sensible.

“Je pense qu’on tient le bon bout. Il faut encore énormément travailler et s’appliquer au niveau de nos tirs. L’état d’esprit est là et il ne faut rien lâcher. Le travail paye toujours donc il n’y a pas de raisons. Malgré notre dernière défaite, le jeu était plus fluide qu’à la précédente. Des choses ont commencé à se mettre en place. Il y a encore beaucoup d’échecs au tir, ce qui pose énormément problèmes mais la défense était beaucoup mieux que pendant les autres matchs. C’est une bonne chose.”

(Crédit photo : René Vinci)