Quel avenir pour les enfants ?

Quel avenir pour les enfants ?

21 février 2021 0 Par MARTIAL HESPEL

Ils sont là ! Dans leur très grande majorité, les jeunes de l’OAJLPHB ont répondu présent jusqu’à maintenant aux séances organisées par le club en extérieur les mercredis et samedis. Que ce soit, notamment, Romain, éducateur des U15M ou de Davor, des U17 féminins et masculins, une baisse très infime des effectifs est à signaler, ce qui, au milieu de cette situation si particulière depuis un an, fait preuve de l’amour des enfants pour leur sport et la confiance des parents envers notre organisation. Davor allant plus loin, même un ou deux jeunes, ayant des petites blessures, viennent tout de même aux séances, pour le simple plaisir, aussi, de se retrouver !

Mais il faut déjà penser à l’avenir. Les enfants, évoluant en U15 ou U17 sont déjà fort de raisonnement. Ce ne sont plus des enfants et ils ont toujours parfaitement conscience de tout ce qui se passe. A l’école, ils sont les premiers impactés par les ajustements gouvernementaux. “Il faut reconnaître que même s’ils sont là, je les sens de moins en moins engagés. Le handball est devenu optionnel. Ils n’ont plus de match depuis très longtemps et malgré un retour furtif en décembre, ils sont aussi privés de salle depuis de nombreux mois et on ne peut leur proposer qu’une seule séance par semaine pendant les périodes scolaires”, explique Romain.

“Physique, technique et tactique, on essaye de mettre en place tout ce qu’on peut. Mais j’espère que la Fédé ne chamboulera pas les catégories l’année prochaine pour ne pas exposer les jeunes au niveau supérieur sans qu’ils n’aient pu jouer. Au quotidien, ils sont très frustrés de cette situation, mais sont à la fois compréhensifs”, narre Davor. “On en est réduit à nous dire que cette séance hebdomadaire c’est mieux que rien et ça permet de garder ce lien social. Mais moralement ça sera dur si on ne peut pas rejouer du tout d’ici la fin de saison.”

C’est d’ailleurs la crainte de Romain. Si jamais la compétition ne reprend pas et que la visibilité ne s’est pas améliorée d’ici septembre, les enfants seront-ils toujours au rendez-vous de leur licence ? “J’ai peur que si la situation en septembre ne s’améliore pas on risque de se retrouver avec un quart des effectifs. Les enfants se tourneront vers d’autres activités, sportives ou non, pour combler le vide. On aura de nouveaux adhérents je pense pour découvrir le handball mais des compétiteurs, s’il n’y a pas de compétition, ça risque d’être compliqué.” Patience… Quoi qu’il advienne, nous seront toujours là pour eux !