Un cap psychologique à franchir

Un cap psychologique à franchir

28 février 2020 0 Par MARTIAL HESPEL

Retour à la compétition ce samedi à Cagnes-sur-Mer à partir de 19h00 pour notre Nationale 2 Féminine après une trêve de quinze jours. Une coupure pleine de questions : pourquoi le groupe n’est-il pas capable de gagner un match suivant une perf’ contre un gros ?

Si Laurent Ghio avait clairement pointé du doigt une mauvaise semaine d’entraînements début janvier qui avait suivi la victoire contre Toulon, il affiche un autre constat après la défaite contre Mazan – qui n’en reste pas moins un très bon 4e du championnat – qui a suivi le coup que l’on pensait parfait en battant La Garde.


« La semaine s’est beaucoup mieux passée. Il n’y a pas eu de signes ou annonciateur d’une défaite. Ce fût une surprise. Je n’ai pas retrouvé l’intensité qu’on a pu mettre contre La Garde une semaine plus tôt. Ni l’attitude que nous avions jusqu’à présent. Surtout dans le secteur défensif. En temps normal nous avons la bonne agressivité. On encaisse très rarement plus de 25 buts et encore moins 30. Ce qui m’a le plus gêné c’est ce sentiment de ne même pas essayer. On les a laissé faire. Sur les 30 buts elles ont fait le même mouvement 20 fois dont 15 buts. Et même en essayant de réguler et d’ajuster, ça n’a rien changé. » 


On peut aussi souligner les soucis de dos récurant de Kaffy et surtout en ce moment de Camille. Quant aux satisfactions face à Mazan, on ressort Emilie et les gardiennes.

Deux journées intéressantes arrivent. Ce week-end, nous allons à Cagnes-sur-Mer et dans le même temps, La Garde et Toulon vont se jouer. Dans la foulée, pendant que nous recevrons Ajaccio, La Garde ira à Bouillargues et Toulon recevra Mazan : les deux équipes qui nous ont battu en 2020. Tout peut encore se passer même si, à l’instant T, nous n’avons plus notre destin en main pour la montée en Nationale 1. 


« On peut bien finir malgré tout. Il peut y avoir des surprises. Aujourd’hui, je pense qu’on se met peut-être un peu trop de pression au moment de pouvoir atteindre un objectif. Lorsque ça devient vraiment concret. Ça été le cas les deux fois où au final on a pas su confirmer une victoire capitale. Le reste du temps, la pression nous passe un peu au dessus. Mais je le redis encore une fois, même si on venait à terminer troisième, il ne faudra pas cracher dessus, même si nous sommes toujours dans la course à la montée. »

Laurent sera ainsi très attentif au mental et à l’attitude des filles à Cagnes-sur-Mer, voir où elles en sont dans ce cap psychologique à franchir. « A t-on peur de réussir nos objectifs ? On verra… »