Les U18F défaites mais il faut persévérer

Les U18F défaites mais il faut persévérer

8 décembre 2019 0 Par CLEMENCE

La difficulté d’un championnat national comme le U18 France, vient du fait qu’on ne peut pas se permettre un seul moment de déconcentration, au risque de la payer au prix fort. C’est ce qu’il s’est malheureusement passé ce dimanche 08/12/2019 à Saint Claude où nos jeunes filles recevaient l’entente Bouillargues/Nîmes. Ce match, perdu 19-21 est un peu à l’image de cette première partie de la compétition, où ce scénario s’est présenté de nombreuses fois.

Pourtant l’entame de match était assez bonne, et même si les défenses prenaient largement le pas sur les attaques, le score était de parité à la 10ème minute. C’est à ce moment que le fameux “passage à vide” intervient et voir passer les gardoises devant 8-3, dur dur…

Evidemment nos antiboises vont revenir dans la partie et même atteindre la pause avec une seule unité de retard, mais au prix d’une grande énergie. La seconde période sera équilibrée mais Nimes va reprendre le large et compter 5 buts d’avance avant qu’Antibes revienne pour mourir à-2 19-21.

C’est dommage d’autant que l’adversaire du jour semblait à notre portée. Les exploits de Nell qui aura tout donné jusqu’à laisser ses deux mollets sur le terrain, et de Shara toujours impressionnante, n’auront pas suffit. Beaucoup trop de déchet et d’approximations auront été fatals pour espérer une victoire ce soir.

Le bilan de cette première partie n’est pas positif avec 1 match nul et 8 défaites, mais ce n’est pas la motivation première des coaches. L’essentiel est dans la progression des filles, qui si elle est indéniable d’un point de vue technique et physique, laisse encore à désirer d’un point de vue mental.

Il reste encore une toute petite chance de pouvoir finir sur une note positive avec le dernier déplacement de l’année, samedi 14/12 à Toulon. “A part Montpellier qui est au dessus, tous nos autres adversaires sont jouables, même s’il faut être au top pendant 60 minutes pour les battre. Un seul petit relâchement et c’est cuit.” analyse Yvan. “Il faut pourtant y croire et ne rien abandonner, jamais. Je crois au potentiel de ces jeunes filles qui vont finir par y arriver, et pourquoi pas le plus tôt possible, samedi prochain.”