N1M-11/08/2019

11 août 2019 0 Par CLEMENCE
  • 11/08/2019

Capitaine de notre nouvelle Nationale 1 et deuxième plus ancien joueur à porter le maillot de l’équipe derrière Alexandre Audou, Laurent Touboul livre son sentiment sur le grand défi qui s’annonce : se maintenir.

Laurent, toi qui est le Capitaine, tu es arrivé à Antibes en Nationale 3 en 2013. On sait que tu n’as jamais caché ton ambition pour cette équipe…

Je ne savais pas combien de temps ça allait mettre. Mais, oui, après avoir connu le Cavigal Nice, c’était évident qu’Antibes avait les capacités d’arriver un jour à ce niveau. Tout le monde réalise un gros boulot, les dirigeants comme les bénévoles, pour trouver des idées, faire venir les supporters, des sponsors et des joueurs de qualités. Le club sait aussi s’attacher les services des bonnes personnes comme Gilles Sanchez qui a lancé la machine de l’équipe il y a quelques années ou encore Olivier depuis la saison dernière. Tout le monde met les bouchées doubles.

Et même si vous avez terminé la saison en pensant rester en Nationale 2 vous voici à l’étage supérieur…

C’est vrai que se retrouver en Nationale 1 est allé plus vite que prévu. On a eu un peu de chance là avec cette refonte des poules qui nous a permis de monter en étant deuxième, mais l’échéance aurait été repoussée simplement. Cela confirme que, très vite, quand je suis arrivé, j’ai compris qu’il y avait quelque chose à faire ici.

L’équipe arrive en tant que Petit Poucet dans ce nouveau championnat, quelles seront les clés pour se maintenir ?

Techniquement je pense qu’on sera au niveau. De plus, une grande majorité de l’effectif a déjà connu la N1M et même plus. Donc l’équipe n’aura aucune pression sur ce plan là, de jouer dans cette division là. En revanche, quoi qu’il arrive, il y aura un palier physique à encaisser. Nous serons surement la seule équipe à ne s’entraîner que trois fois par semaine, avec une moyenne d’âge assez élevé. C’est physiquement qu’il faudra être là et être au dessus de ce qu’on pouvait donner cette année. Quant bien même, nous sommes un peu dans l’inconnu concernant les équipes de la région lyonnaise qu’on ne connaît pas. Pour ce qui est de centres de formation comme Montpellier et Chambery, ce sera très dur. A nous de prendre un bon départ pour ne pas se mettre trop vit dans le rouge et ramer toute la saison.

Est-il souhaitable de connaître un parcours de coupe de France aussi intense que celui de l’année tant on sait que chaque point sera important en championnat ?

Je pense qu’au début, surtout qu’on devrait rencontrer des équipes de N3 ou N2, on s’en servira pour faire tourner. Ce qui change par rapport à l’année dernière, c’est qu’on jouait la montée et que, parfois, on faisait le trou rapidement et le coach pouvait faire tourner. Cette fois, on jouera le maintien et on va surement tirer beaucoup plus sur les mêmes. Donc je pense qu’Olivier n’essayera peut-être parfois pas de gagner à tout prix un tour de Coupe car on aura besoin de tout le monde aux moments importants. Il va falloir s’accrocher et grappiller tout ce qu’on peu en début de saison pour ne pas être tout de suite dans le dur. On doit tenir le bon wagon rapidement pour réussir à se maintenir pour cette première saison en Nationale 1.

Les matchs à la maison seront déterminant…

Le maintien, il sera jouera assurément à la maison. Un promu qui ne gagne pas chez lui, c’est très vite compliqué. Après, il faudra grappiller à droite et à gauche. Mais il faut vite engranger à la maison. De plus, l’année dernière, on était dans une poule avec presque que des derbies. Là, on est pas encore dans une poule professionnelle, mais on s’en approche avec de longs déplacements et les jambes plusieurs heures dans les bus. On sait qu’on nous sautera à la gorge à l’extérieur. Et inversement, chez nous, il faudra tout de suite rentrer dans l’adversaire. On doit montrer qu’à Saint-Claude ce sera compliqué de venir y gagner.

Un mot pour les supporters ?

Continuez de venir nombreux. Nous allons essayé de vous faire plaisir et de gagner un maximum de match pour vous et pour nous à la maison.